2010 : année de la biodiversité

Alors que l’ONU a proclamé 2010  »année internationale de la biodiversité ». Près de 13 millions d’espèces vivantes différentes, plantes, animaux, bactéries forment la diversité biologique ou biodiversité, dont seulement 1,75 million ont été identifiées et enregistrées. Malheureusement, la biodiversité végétale et animale diminue d’année en année. Les espèces sont de plus en plus nombreuses à s’éteindre, perturbant l’équilibre naturel dans de nombreuses régions et menaçant la survie d’écosystèmes entiers.
L’homme et l’ensemble de ses activités semblent bien être les responsables de cette crise de la biodiversité profonde. L’abattage ou l’incendie des forêts, la disparition des mangroves, la pratique de l’agriculture intensive, les agressions de la pollution, la surpêche et les effets du changement climatique résultent d’activités humaines à l’origine de la perte de la biodiversité animale et végétale.

Pour stopper cette crise, l’ONU a décidé de faire de 2010, l’Année internationale de la biodiversité. Une occasion unique pour mieux comprendre le rôle crucial que joue la biodiversité dans le maintien de la vie sur Terre et pour mobiliser la communauté internationale sur l’urgence de préserver les espèces et les écosystèmes.

L’objectif d’enrayer la destruction des ressources végétales et animales d’ici la fin de l’année ne sera pas atteint par la communauté internationale, la Ligue ROC, présidée par l’astrophysicien Hubert Reeves, invite d’ores et déjà  »à passer au plan B(iodiversité) », c’est-à-dire  »s’engager dans la voie d’une nouvelle relation entre l’humanité et le vivant ».
Pour  »progresser en ce sens », la Ligue ROC a identifié  »8 points clefs » à développer et appelle notamment à la création, à l’international, du GIEC biodiversité (IPBES), la préparation d’une Stratégie Nationale Biodiversité post-2010 et une  »nouvelle Gouvernance, associant tous les acteurs et introduisant  »un réflexe biodiversité » dans tous les domaines ».

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