Le développement durable entraine une diminution de notre consommation en eau

6 avril 2009 par J. REVY | 2 Commentaires | 983 vues

Nous assistons à l’heure actuelle, à une réduction sensible des consommations d’eau des particuliers. les éléments qui expliquent cette baisse sont : le vieillissement relatif de la population, et la réduction du nombre d’habitants par foyer, plus grande attention portée à la consommation d’eau et modernisation du parc d’équipements ménagers.
Cette observation est vraie également pour notre commune car entre 2006 et 2007, on note que le volume d’eau distribuée est passé de 664 665 m3 à 634 888 m3 (- 2,16 %) alors que dans le même temps, le nombre de branchement est passé de 2765 à 2799 (+1,22 %). (voir l’exemple de Montreuil)
Ce phénomène pose un problème aux services gestionnaires, de l’eau qui voient leurs recettes diminuer sans pour autant pouvoir réduire leurs investissements. Souvent les services manquent d’information pour anticiper et gérer les ressources, et les budgets, il devient fondamental de développer la connaissance et le suivi dans le temps des consommations d’eau.
Un observatoire des consommation d’eau va être prochainement mis en place.

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2 Réponses pour “ Le développement durable entraine une diminution de notre consommation en eau ”

  1. J. REVY le 6 avril 2009 à 11:43

    C’est vrai que la construction du nouveau réservoir, avait été justifiée par l’augmentation des consommations d’eau. Nous nous étions à l’époque – vainement – opposé à ce projet. L’évolution prévisionnelle des consommations devra sans doute être revue à la baisse.

  2. BOUILLET Claude le 6 avril 2009 à 11:21

    Ce constat fort intéressant ne pourrait-il pas amener les  » décideurs » et les groupes constitués qui les environnent (tel AVEC) à approfondir la nécessité de la réalisation d’un bassin supplémentaire sur la commune?
    La position intransigeante de la municipalité sur ce sujet, et l’opération déjà lancée et bien avancée en dépit de nombreux avis contraires émanant de l’opposition et de personnes que l’on peut qualifier d’instruites en la matière, mériteraient de relancer la réflexion sur ce point.
    Je reprends une des phrases de votre article J. REVY « Ce phénomène pose un problème aux services gestionnaires, de l’eau qui voient leurs recettes diminuées sans pour autant pouvoir réduire leurs investissements ». Cette phrase me paraît bien appropriée à la situation.
    Bien sûr il est compréhensible que les gestionnaires de l’eau à Venelles et principalement les décideurs de la municipalité veuillent saisir l’opportunité de réaliser cet équipement même sans nécessité impérative, parce qu’il est fortement subventionné par des fonds Européens (et d’autres communaux et non communaux), mais on peut se poser la question sur cette propension (maladie des décideurs contemporains) à engager des dépenses totalement financées (qu’importe la source) sur de l’argent public.
    Peut-être y aurait-il là matière à appliquer la nouvelle gouvernance, dont on nous fait tant grand cas.