Grenelle de l’environnement : retour sur l’atelier n°2

Merci à P. CHAIGNE, qui nous fait le compte rendu de l’atelier n°2, consacré à la biodiversité et aux ressources naturelles.
Ce groupe devait traiter principalement de l’eau et des espaces naturels. Il était animé par Gilles Cheylan Directeur du Muséum d’Histoire Naturelle de Marseille et Lydie Ardevol Maire Adjoint de la commune. Une dizaine de personnes participaient à cet atelier.
Les échanges ont commencé à 9h30.
Après une présentation de la biodiversité par G. Cheylan qui souligne l’importance et la richesse de la biodiversité aussi bien pour les espèces animales que végétales ainsi que l’interdépendance de tout le vivant, il est procédé à un bilan des actions entreprises suite au Grenelle I ,de 2007 – Réalisation de la station d’épuration Sud – Programme de renouvellement des réseaux d’eau potable et d’assainissement – Prix régional pour le débroussaillement – Prix au concours des villages fleuris – Incitation financière pour les projets en liaison avec le Développement Durable – Actions dans le domaine des économies d’énergie – Réflexion sur le projet d’écoquartier des Michelons – Intérêt de Natura 2000 pour la commune de Venelles. Les échanges se poursuivent jusqu’à 11 heures.

Ensuite sont présentées les grandes intentions pour le Grenelle II et l’année 2010.
Gilles Cheylan souligne l’importance de la mise en place de mesures pour la protection de la biodiversité à notre époque : Maitrise des espaces naturels et des espaces agricoles – Élaboration de trames vertes et de trames bleues reliant les grands ensembles du territoire et venant casser la barrière que représente l’autoroute – Adaptation de l’urbanisme dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme – Politique des transports. Le fait que ces actions dépassent l’échelle de la commune de Venelles elle-même est souligné.
Pendant le dernier quart d’heure, avant midi sont évoqués des actions plus pratiques sur le programme d’isolation des habitations et surtout de locaux publics, les économies d’eau potable, l’utilisation, directe sans traitement des eaux du Canal de Provence. Sur le réseau pluvial toutefois rien de très précis n’est formulé. Des notions sur le suivi et la mise en place d’indicateurs précis pour la consommation d’eau et les programmes d’investissements sont seulement évoquées, mais ne font pas l’objet d’un échange. De même l’idée d’une journée de l’eau en juin n’est pas reprise.