Navette urbaine : matérialisation provisoire des arrêts
Depuis la fin de l’année, la CPA a mis en place dans la commune une matérialisation provisoire des arrêts de la navette urbaine. Nous avions déjà signalé ces absences lors de notre diagnostic des arrêts de bus que nous avions réalisé avec le CIQ le 29 octobre dernier.
Ceci représente une amélioration du service rendu (il manque encore les horaires), mais la navette continue de rouler à vide. Pourquoi ce manque d’intérêt de la part des venellois ? Prix trop élevé, horaires inadaptés ? Circuits trop compliqués ou seulement absence de besoin ?
Nous avions proposé (vainement) à la municipalité, il y a quelques mois de faire une enquêtes auprès des venellois sur leurs modes de déplacement.
Nous voyons à travers cet exemple, qu’il ne suffit pas de mettre en place un service pour que les gens l’utilisent, il faut encore qu’il soit adapté à leurs besoins et à leurs attentes et qu’il est nécessaire de construire ces aménagements en collaboration avec les usagers. C’est l’intérêt de la mise en place d’une véritable gouvernance.
Incontestablement cette navette est un échec.
Les raisons sont multiples certainement mais la principale est sûrement qu’il n’y a pas de demande pour un tel service ou que le moment n’est pas encore venu.
Pour qu’un transport en commun fonctionne il faut – quand il y a une demande – que les fréquences soient suffisamment nombreuses ou que les horaires soient adaptés à un usage particulier, travail, école par exemple. Dans le cas de Venelles nous n’avons ni l’un ni l’autre.
Si une enquête avait été faite avant la mise en service on se serait probablement aperçu qu’une navette toutes les heures n’aurait pas de succès.
Il aurait peut-être fallu étudier un transport à la demande. J’aperçois régulièrement une dame qui vient des Faurys ou de la Bosque avec un caddy et qui se rend à pied à ED ou à l’Intermarché et qui ne prend pas la navette… il serait intéressant de lui demander pourquoi.