Où en est la « nouvelle gouvernance » à Venelles ?

8 avril 2009 par J. REVY | 3 Commentaires | 930 vues

Au cours de la dernière campagne électorale, l’équipe municipale s’était clairement engagée à mettre en place une véritable démocratie participative dans notre commune.
Depuis juin 2008, un certain nombre d’actions ont été entreprises :

Depuis le 2 février 2009, la commission sur la nouvelle gouvernance ne s’est plus réunie et aucune rencontre n’est programmée à ce jour.
Nous estimons que l’on ne peut pas réduire la mise en œuvre de la nouvelle gouvernance à quelques réunions, elle doit être l’objet d’un effort permanent, qui doit se poursuivre tout au long de la mandature, afin que nous puissions pas à pas la construire ensemble.
Cette commission doit donc poursuivre son travail afin de dégager progressivement des règles acceptées par tous.

Pour mettre en place effectivement cette nouvelle gouvernance, il faudrait à notre avis :

  • Une réelle volonté politique
  • Essayer de progresser pas à pas à partir d’évaluations objectives et pluralistes (faites par des personnes ayant des points de vue différents).
  • Inscrire cette action dans la durée
    Nous attendons maintenant de la municipalité qu’elle poursuive son action dans ce domaine.

Qu’en pensez-vous ?

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3 Réponses pour “ Où en est la « nouvelle gouvernance » à Venelles ? ”

  1. BOUILLET Claude le 15 avril 2009 à 16:34

    Tout à fait d’accord avec vous sur l’idée de faire un bilan d’étape pour mesurer les progrès accomplis. Quant à attendre ce bilan de la commission (municipale) gouvernance dont ce devrait être le rôle pensez-vous, ne rêvons pas et comptons plus sur la démarche citoyenne comme vous le faites, la méthode est plus sûre. Et puis si cette commission persiste à se replier dans l’immobilisme, secouons là, c’est aussi le rôle des associations à vocation citoyenne, à défaut d’être celui d’élus de l’opposition. Mais ceux-là ne sont peut-être pas plus de chauds partisans de la nouvelle gouvernance.
    Les élus de part et d’autre ont besoin d’être « piqués au fesses » pour avancer, ce doit être cela aussi la nouvelle gouvernance.

  2. J. REVY le 13 avril 2009 à 19:14

    Je crois que la nouvelle gouvernance sera extrêmement difficile à mettre en œuvre. Elle implique en effet un changement profond des mentalités qui ne pourra à mon avis s’acquérir que progressivement.
    Je pense qu’il est souhaitable de faire chaque année, un bilan d’étape, afin de regarder les progrès accomplis, de noter les difficultés rencontrées et à partir de là essayer ensemble de rechercher des améliorations possibles.
    Je pense que cela devrait être le rôle de la commission sur la nouvelle gouvernance, et j’espère qu’elle pourra se remettre au travail prochainement.

  3. BOUILLET Claude le 13 avril 2009 à 16:33

    Je partage totalement votre avis J. REVY sur les trois points évoqués dans l’encadré de votre billet.
    Une fois de plus dans l’attitude ensommeillée que vous dénoncez chez nos élus Venellois, est mis en évidence l’écart (grand) entre la parole et les actes. Pour tout dire cela était prévisible. Imprégné d’une lucidité acquise par quelques années plongé dans le marécage politique, j’ai depuis pas mal de temps perdu ma naïveté dans ce domaine et par conséquent je doute toujours de la sincérité de certains élus dans leurs déclarations tonitruantes. En particulier ceux qui sont au pouvoir, quels que soient les partis au pouvoir, quel qu’en soit l’échelon.
    Je n’ai ainsi jamais cru en une véritable mise en place d’une politique du Développement Durable par ceux qui prétendaient s’en faire les promoteurs avec des « Grenelle de l’Environnement ».
    Où pouvait être leur sincérité, dés lors que de ces rencontres on en excluait les sujets qui fâchent certains lobbys ? Où pouvait être la sincérité de ces « promoteurs » d’une politique du Développement Durable quand les mêmes sont obnubilés par son plus grand ennemi: le « taux de croissance » premier moteur du développement économique bien plus important à leurs yeux que le développement durable ? Aujourd’hui le développement économique paraissant être bien mis à mal, ces gens là, dans leurs efforts pour le sauver ont semble-t-il complètement oubliés le développement durable. Pauvre Borloo… ! Mais il s’en remettra !
    De même où pouvait être la sincérité de ces gens là dans leur démarche vers une nouvelle gouvernance? On sait qu’une véritable nouvelle gouvernance ne peut se faire que par une révolution de la gouvernance ( la révolution ne doit pas forcement être associée à la violence). Comment pourrait-on croire à cette « révolution » de la part de ceux qui ont assis leur position du moment sur une gouvernance qu’ils ne sont pas prêts de changer? Car ils ont trop peur qu’une gouvernance autre dite « nouvelle », égratignerait leur pouvoir?
    Bien sûr quand ces grands principes sont évoqués, il faut y souscrire et œuvrer dans leur sens si l’on en est partisan, en partant de l’idée qu’une progression à petits pas reste malgré tout préférable à la stagnation. Mais gardons les yeux ouverts et ne nous laissons pas leurrer par de grands mots.