A propos de la nouvelle gouvernance à Venelles
La démocratie participative apparaît aujourd’hui comme un élément incontournable du développement durable (voir l’exemple de la région Rhône Alpes). Les habitants doivent pouvoir s’engager dans l’amélioration de la vie quotidienne et participer à l’animation de la commune.
La démocratie représentative basée sur l’élection de représentants auxquels les citoyens ont délégué le pouvoir de décision et de gestion du bien collectif, doit se nourrir de la démocratie participative, dans le cadre des lois en vigueur, avec la volonté d’améliorer les droits légalement reconnus. Elle ne peut altérer cependant les pouvoirs conférés au Maire et aux élus municipaux.
La mise en place d’une véritable démocratie participative reste cependant une opération difficile, qui demande un changement profond des habitudes et des mentalités de tous les acteurs (élus, et milieu associatif). Elle doit donc se mettre en place progressivement, à travers un processus d’amélioration en continue, en s’appuyant sur des indicateurs. (voir le dossier de la revue Sciences humaines)
La charte du développement durable de la CPA recommande d’ailleurs de développer la concertation et de réaliser des enquêtes auprès de la population.
Après deux réunions nous sommes extrêmement déçus par le fonctionnement de cette commission.
Au cours de ce Grenelle, plus d’une cinquantaine de propositions avaient été faite et nous constatons aujourd’hui que seuls deux projets sont actuellement retenus (les Michelons et la salle des spectacles), propositions portées par la municipalité (et non proposés lors du Grenelle), les autres projets n’étant pas retenus faute de temps…
La nouvelle gouvernance ne se construit par incantations, mais par une réelle volonté de faire participer les gens aux projets qui les concernent. Elle demande du temps, des moyens, et de la méthode.
Nous constatons que cette volonté fait actuellement défaut au sein de ce groupe de travail et nous sommes pour l’instant réservé quand à la poursuite de la participation de notre association à cette réflexion.
Les gogos de toute cette mascarade ne sont-ils pas ceux qui y croient ? Le moment n’est-il pas venu d’ouvrir les yeux et de ne plus s’en laisser compter? Persister dans sa croyance en d’aussi belles résolutions reste à mon sens de la pure naïveté tout en crédibilisant les marionnettistes qui contrôlent les ficelles !
Mes propos apparaîtrons probablement pour certains comme ceux d’un éternel aigri récalcitrant aux beaux principes. Ils n’émanent pourtant que de la lucidité d’un individu ayant rencontré trop de manipulateurs politiques, au point, je veux bien l’admettre, de devenir suspicieux à l’extrême. S’il en est ainsi exigeons des gages des décideurs pour tester leur bonne volonté vers la nouvelle gouvernance
N’était-ce pas plutôt ?
Camarades, dites-nous ce que vous voulez, nous vous expliquerons comment vous en passer.
Ca me rappelle une histoire de Coluche : » Dites-nous ce que vous voulez, que nous faisons ensemble » (Grenelle), « Nous ferons ce que nous voudrons » (la suite).